delires ecrits de la ptite claire en compagnie de tibo sur une plage il y a fort fort longtemps!

J’ai fermé les yeux sur notre étoile perdue et j’ai rêvé d’une planète où les Hommes naissent et demeurent égaux en droits ; ou ils disposent librement de leur liberté ; où les Hommes ne crèvent ni sous les ponts ni mitraillé ; j’ai rêvé d’une planète où l’amour régnait ; j’ai rêvé d’une planète où la démocratie était universelle ; où adolf, joseph, fransisco, sadam, ben, georges et les autres n’existaient pas… ; j’ai rêvé d’une planète où la jeunesse n’est pas si conne ; j’ai vu une planète qui a le sourire aux lèvres, je me suis dit : mais c’est ça l’avenir !
Et comme la nuit s’achève et que le jour se lève l’espoir d’un jour trouver la paix sur une planète inexplorée a ravivé mon cœur

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Comme une colombe sans liberté,
encore jetée sur le pavé
elle désapprend à aimer
les jambes ouvertes à l'infini
comme tous ces cieux sans paradis
réservés aux ombres anonymes
qu'on peut s'acheter pour dix centimes

comme une colombe dans la brume,
égarée par la nuit sans lune
on la consomme, elle se consume
et c'est toujours un cœur perdu
qui brûle à chaque corps vendu
à ces regards détériorés, 

ces mains sales et ces têtes usées
y a tant de colombes sur les quais
qui traînent leurs ailes déchiquetées
dans la boue de l'humanité
mais qui se soucie de savoir?
On vend du rêve sur le trottoir!
Mais qui se soucie de savoir
qu'on tue des rêves sur le trottoir?